A notre époque, la charge mentale concerne aussi bien les femmes que les hommes : réfléchir aux menus de la semaine pour la famille, penser à prendre le rendez-vous chez le dentiste, programmer une machine à laver, organiser le weekend en famille, amener les enfants à leurs activités, participer à la réunion parents/profs, faire changer les pneus chez le garagiste…
Ce n’est pas tant celui qui « fait » qui subi la charge mentale, mais celui qui « pense » à ce qu’il y a à faire.
Donc même si les tâches sont réparties au sein de la famille (avec le conjoint et l’aide des enfants), c’est bien la personne qui pense, planifie, organise…, homme ou femme, qui est en proie à la charge mentale. A cela s’ajoute les sollicitations diverses, l’activité professionnelle, les loisirs, s’occuper du chat ou du chien…, les appels/messages/notifications sur téléphone plusieurs fois par jour, les imprévus à gérer, les inquiétudes…. Et le cerveau fini par saturer, impliquant d’abord une fatigue psychique et physique puis toute une panoplie de complications qui peuvent survenir : troubles anxieux, perte ou prise de poids, insomnies, agressivité, troubles sexuels, perte de confiance en soi, dévalorisation, dépression…
C’est pourquoi il est essentiel de savoir prévenir les risques de la charge mentale en listant par exemple l’ensemble des choses à penser et à faire, et en sollicitant la communauté familiale.
Apprenez à déléguer à votre conjoint, à un ami, à un parent, à un enfant …, communiquez, lâchez prise et prenez du recul : quelle est la gravité si l’une des tâches n’a pas été réalisée ? Quelles sont les réelles priorités ?
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