Adulte, vous n’êtes pas considéré comme « capricieux » ou « colérique » si vous faites une colère ?! Ne prêtez donc pas ces intentions à vos enfants, alors qu’ils sont en pleine construction. Leur cerveau est encore immature et fragile...

Estelle Piffre, dans son livre « Regarder l’enfant comme un Être en devenir » cite Catherine Gueguen à ce sujet :
« Nombre de parents se plaignent que leur enfant de 3 ans fait des caprices dans les magasins, hurle et se roule pas terre. Mais c’est normal à cet âge ! La partie du cortex qui contrôle nos impulsions ne commence à mûrir qu’entre 5 et 7 ans. En dessous de 5 ans, le cerveau archaïque et émotionnel domine et l’enfant se contrôle difficilement. Il ne s’agit ni d’un caprice, ni d’un trouble pathologique du développement. »
Grâce au schéma que l’auteure partage avec nous, nous pouvons comprendre et nous mettre à l’écoute des émotions de l’enfant. Ces émotions révèlent des besoins non satisfaits, et nous permettent à nous, de réagir en conséquence. Par Exemple :
- Aider à se libérer sans se blesser : grâce au câlin réparateur
- Entraîner son enfant à se demander ce dont il a besoin : faire preuve de patience
- Verbaliser son état émotionnel, grâce à l’acquisition de vocabulaire. Et ainsi permettre à son cortex de se structurer.
« L’empathie est la seule attitude éducative connue capable d’atténuer les états émotionnels excessifs » conclut Estelle Piffre.

Pour comprendre le texte, voici un schéma repris du livre ainsi qu'une astuce pour vous aider à anticiper les éventuelles tempêtes émotionnelles :
- Emporter avec vous une peluche ou un doudou spécial colère. Pourquoi pas la peluche du film d’animation Vice-Versa ?!
- Expliquer à votre enfant que dès lors qu’il sentira la colère monter en lui, qu’il peut vous réclamer la peluche, pour la presser fort afin qu’elle engloutir sa colère.
En plus d’avoir un aspect positif, cette peluche qui doit sortir de son sac sur demande de votre enfant, vous alertera sur ses besoins et son état émotionnel du moment.
Autres idées pour aider votre enfant :
- Utiliser votre sourire, qui a des vertus apaisantes.
- Au moment de la colère, tentez de trouver un endroit au calme, afin de favoriser son apaisement et de diminuer les stimuli.
- N’hésitez pas à travailler devant votre enfant votre propre gestion de la colère, afin qu’il vous imite
Aider votre enfant à fixer son attention sur une tâche, qu’il se sente utile, grâce à une mission que vous lui aurez confiée.
Vous souhaitez décrypter ce que votre enfant tente de vous faire comprendre au travers de ses colères ? Contactez-nous et discutons en ensemble.