La transidentité

Les personnes transgenres considèrent être nées dans un mauvais corps, avec une identité de genre ne correspondant pas à leur sexe biologique. Elles décident alors d’en changer.

Une personne transgenre a donc une identité de genre, comme le genre féminin par exemple (la personne se sent femme), qui ne correspond pas à son sexe biologique (le masculin). On parlera donc, dans ce cas précis, de femme transgenre. En somme, ces personnes sont venues au monde dans un corps avec lequel elles ne se sentent pas en conformité. Elles peuvent choisir ou non de suivre des traitements médicaux ou des interventions chirurgicales pour faire coïncider les deux.

 

Un décalage entre corps et identité

En termes médicaux, cet inconfort s’appelle la dysphorie de genre. Il s’agit d’un terme médical qui décrit la détresse d’une personne transgenre face à un sentiment d’inadéquation entre son sexe assigné et son identité de genre.

 

Depuis quelques années, de plus en plus de gens disent se sentir inconfortables avec leur sexe de naissance.

 

Ils sentent que leurs caractéristiques physiques ainsi que les rôles associés à leur genre sont incongrus par rapport à leur perception d’eux-mêmes.

 

Grâce aux travaux à certains travaux on sait maintenant que l’identité de genre est bien ancrée dans le cerveau. Par exemple, une femme trans qui est née avec un sexe masculin aura des caractéristiques d’un cerveau masculin, mais elle aura aussi des caractéristiques qui lui sont propres. Lorsqu’on analyse les images d’activité cérébrale, on note que des régions du cortex sont plus épaisses chez les personnes transgenres.  Ces régions sont responsables de plusieurs choses, mais en ce qui a trait à la dysphorie de genre, ces régions contrôlent la perception de soi par rapport à la perception de son propre corps. Cela est relié à l’inconfort qu’expriment plusieurs personnes transgenres.

 

Effectuer un changement

Pour une personne transgenre, quelle est la solution pour atténuer cet inconfort par rapport à son corps? Certains choisissent de faire une transition physique vers le sexe opposé en recourant à la chirurgie, d’autres s’en tiennent aux traitements hormonaux.

 

Les traitements à base d'hormones de synthèse peuvent avoir des effets importants, comme le développement de la musculature sous l'influence de la testostérone, ou le développement de la poitrine sous l'influence des œstrogènes.

 

La chirurgie transgenre ou «chirurgie de réassignation sexuelle» permet à un individu de changer de sexe. Grâce à l'intervention baptisée «vaginoplastie», un homme peut transformer son sexe en vagin. Une «phalloplastie» permet de fabriquer un phallus à une femme.

 

Certaines personnes transgenres souffrent et peuvent bénéficier d’un accompagnement psychologique. L’accompagnement psychologique constitue également une préparation permettant de prendre une décision informée en ce qui concerne d’éventuelles interventions médicales, si la personne le souhaite. Les membres de la famille proche peuvent également être impliqués dans cet accompagnement. Le/La partenaire peut avoir besoin de soutien pour gérer ses propres émotions, et si le/la personne a des enfants, il est aussi recommandé de leur fournir un soutien.

 

Pour plus d’informations, pour en parler ou parce que vous souhaitez un accompagnement, contactez-nous.

Des groupes de paroles ou une prise en charge individuelle peuvent être possibles.

CENTRE DE PSYCHOLOGIE GILLIOTTE

22 rue Guillaume Tell

90 000 BELFORT

 

 

07 87 06 56 05

Le contenu Google Maps ne s'affiche pas en raison de vos paramètres des cookies actuels. Cliquez sur la politique d'utilisation des cookies (Fonctionnels) pour accepter la politique d'utilisation des cookies de Google Maps et visualiser le contenu. Pour plus d'informations, consultez la politique de confidentialité de Google Maps.

ARTICLES PAR THÉMATIQUES